La tendance est à la réduction des prospectus, flyers, et autres tracts, surtout ceux des grandes chaines de magasins. Pourtant, ils restent un must dans l’arsenal du créateur d’entreprise ou de l’organisateur d‘événement.
Un dilemme pas évident à régler pour les éco-entrepreneurs.

Les français atypiques face à la suppression des prospectus
Pendant longtemps, les français sont restés atypiques dans leur comportement face au prospectus. Contrairement aux autres Européens, et encore plus aux Américains, le prospectus papier reste le média de choix loin devant la Newsletter ou la publicité numérique considérées comme agressives. (voir l’article de La Revue Digitale en lien ici :https://www.larevuedudigital.com/fan-de-prospectus-top-enerve-par-la-publicite-internet-le-francais-est-atypique/)
Mais ça bouge, et Monoprix annonçait en janvier sur BFM.TV l’arrêt immédiat de ce mode de communication
Pourtant, le prospectus reste un « must » dans la palette du créateur d’entreprise ou pour l’organisation d’événements
Sans le prospectus ni flyer, comment faire connaitre mon entreprise ou mon événement?
- Il y a Facebook, mais tout le monde n’est pas sur Facebook.
- Il y a Instagram, mais ça ne marche que pour les jeunes – parait-il
- Il y a toujours la presse, mais un encart peut couter très cher
- Il y a les campagnes d’affichages, mais nos cibles n’emmèneront pas l’affiche avec elles, et l’oublieront peut-être.
Le prospectus serait-il donc la seule solution ?
Proposer des alternatives pour supprimer les prospectus
La plus grosse partie des prospectus vient de la grande distribution : Supermarché, grandes chaines de magasins de meubles ou de déco… Qui sont en mesure de mettre en place des alternatives qui leur appartiennent :
- La plupart propose leurs catalogues et promos sur leur site internet, pour la plupart agrégés sur des sites qui en font la synthèse pour les utilisateurs (plateforme type Promoalert, Prospectuschezmoi, et beaucoup d’autres encore)
- Et on retrouve les mêmes sous forme d’applications disponibles sur les stores, avec les frais que cela implique d’avoir son développement IOS et Android propre.
Pour tout les autres, il ne reste que la solution papier… Ou la plateforme dédiée.
Aucune n’existant à ce jour, nous avons créé In Quarto.
Mais si In Quarto propose une alternative aux prospectus, nous nous retrouvons de la même façon confronté à la problématique de nous faire connaitre et de diffuser nos produits.
Pas une réunion client qui ne se termine par une version de la phrase « Qu’allez-vous donc me laisser pour que je me souvienne de vous ? », puisque, évidemment, nous ne laissons pas de prospectus.
Pour l’instant, nous avons opté pour la réduction du papier : nous laissons un simple A6, imprimé uniquement sur le recto, et en « ligne claire », qui inclut un QR code vers notre e-flyer.

C’est la solution retenue aujourd’hui par la majorité de nos clients, et c’est une première étape importante lorsque l’on propose une alternative.
Pour vous faire une idée, vous pouvez scanner le code proposé sur notre flyer et accéder ainsi à notre e-flyer, ou encore voir l’article ici sur l’expérience vécue dans le cadre de Naturellia 2018 avec un programme d’exposition passé de 5 pages A4 à 1 flyer A6 recto-verso.
Et vous, quelle est votre rapport au prospectus ? Faites-vous partie des 83% de français qui s’y disent encore très attaché, ou avez-vous adopté le 0 papier ?
Si vous naviguez quelque part entre ces deux extrémités, dites-nous en commentaires où vous en êtes, et comment vous le gérez au quotidien.